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Révision du statut des travailleurs du ministère de la Solidarité
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le 13.04.12 | 10h00 Réagissez
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Le syndicat des travailleurs au ministère de la Solidarité et de la Famille, affilié à l’UGTA, a déclaré par le bais de son secrétaire général, Hacen Sid Athmane, qu’il est satisfait de la réunion tenue, avant-hier, avec la tutelle et qui a abouti à la satisfaction des principales préoccupations des travailleurs, notamment le problème du statut juridique de ce corps ainsi que la révision du régime indemnitaire qui lui est spécifique.

La synthèse des travaux de la commission chargée de la révision des dispositions du décret portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’administration chargée de la solidarité nationale a été remise au bureau du syndicat. Une commission se chargera d’apporter les modifications nécessaires dans un délai de dix jours, à compter de dimanche. La dernière version devra alors être remise à la Fonction publique, dont dépendent désormais les responsables et les centres appartenant au ministère de la Solidarité.


Plus de «table commune»


La Fonction publique sera chargée de mettre en application ledit document avant la fin du mois. Outre la réévaluation des grilles de classification des travailleurs, le document répond à la préoccupation des stagiaires bénéficiant de formations dispensées par le département de la Solidarité. La tutelle a débloqué un budget d’un milliard et deux cents millions de dinars afin de remédier à leur situation. A ces travailleurs se retrouvant souvent au chômage, des postes de travail leur seront désormais garantis. Le budget permettra également de payer des travailleurs n’ayant pas perçu leur salaire depuis plusieurs mois.

Bien que globalement satisfaits des résultats de la rencontre avec la tutelle, les enseignants de la Solidarité espèrent toujours obtenir une indemnité spécifique, compte tenu des besoins spécifiques de leurs élèves, contrairement aux travailleurs de l’Education nationale. Aussi, le problème pédagogique de la «table commune» qui permet au personnel des centres de la Solidarité de «partager» leur repas avec les résidents des centres dont ils s’occupent sera étudié par une commission prévue à cet effet.